mercredi 2 avril 2014

Escapade printanière à Heybeliada

A quelques encablures d’Istanbul, l’archipel des îles aux Princes (Burgazada, Büyükada, Kınalıada, Heybeliada et Sedef adası) offre en cette période, de préférence en semaine, l’assurance d’un calme quasi absolu pour assouvir une envie de nature.
Malgré des températures encore fraîches sous un soleil timide qui voile encore les couleurs, Heybeliada sera notre destination printanière pour quelques heures de quiétude.



A gauche du débarcadère, les anciennes et les nouvelles bâtisses de l’Ecole navale
Les 5000 insulaires vaquent discrètement à leurs occupations sans grande impatience d’accueillir les 25000 estivants qui viendront rouvrir les portes de leurs résidences secondaires un peu plus tard dans la saison. 
Dépassés pour le moment les restaurants et cafés bordant le front de mer, la flânerie dans les ruelles peut se prolonger sans même qu’aucun passage de phaéton ne la perturbe. 

Le restaurant Mavi où nous reviendrons déguster les spécialités de Nigar Abla, en fin de balade
L’église Saint-Nicolas sur une place du centre-ville


Façades pimpantes ou vastes demeures à l’abandon, jardins à la végétation en éveil…





Un massif de pivoines attire le regard.


L'hôtel Halki Palace attend les clients…


Plus haut sur la colline, la nature reprend ses droits. Le moment est venu de s'égarer dans les sentiers. La cueillette d’asperges sauvages, de feuilles de mauve peut commencer. Au passage les asphodèles balancent au bout de longues tiges leurs extrémités fleuries comme autant de feux d’artifices immaculés.




Le portail du monastère orthodoxe grec fondé au 9e siècle est ouvert. Il hébergea l'institut de théologie orthodoxe de Halki (nom grec de l’île), de 1844 à 1971, date de sa fermeture par les autorités turques et conversion en lycée… sans élève. Les bâtiments actuels datent de 1894, reconstruits après un séisme. Les lieux, quoique visiblement bien entretenus mais déserts sont empreints de sérénité, d’espoir, peut-être, que de prochaines négociations aboutiront à une réouverture.




 Il est temps de redescendre pour s’attabler devant une friture et quelques meze en attendant le vapur qui nous ramènera à Kabataş.




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