lundi 28 octobre 2013

Antalya

Brève visite, avant de reprendre la direction d’Istanbul…
Il y a bien longtemps que je n’avais remis les pieds à Antalya.
L’urbanisation a encore gagné du terrain aux alentours, rançon de son attrait touristique.
Sur la grande place, la statue équestre d’Atatürk et les jets d’eau sont fidèles à mon souvenir. Les fayton (voitures à cheval) semblent avoir été remplacés par un tramway.




Du promontoire, le panorama sur la baie et les montagnes est superbe.
  

Depuis sa fondation en 150 av. JC. par Attale II, roi de Pergame qui la nomma Attaleia, la ville a toujours été habitée et donc remodelée au fil des siècles.




Kaleiçi, la vieille ville nichée dans l’abri des remparts plus ou moins entretenus par les occupants successifs, est donc plus ottomane qu’antique, mis à part la superbe porte d’Hadrien et quelques tours dont celle de l’horloge. La mosquée au minaret tronqué témoigne de l’époque byzantine puisqu’elle fut auparavant une église.
A côté de sa mosquée couverte de six coupoles tuilées, le minaret cannelé, Yivli Minare, (1230), en briques rouges recouvertes autrefois de faïences turquoise, et datant du sultanat seldjoukide d’Alaeddin Keykubad, se dresse toujours fièrement au dessus des maisons ottomanes pour la plupart restaurées et affectées à l’hôtellerie de charme.


Quelques autres monuments ont été mis en valeur dans la rue piétonne.


Un mausolée caractéristique de l’époque du beylicat karamanide (1377) se fait remarquer par la blancheur de ses pierres. 




Une dépendance du complexe de la mosquée au minaret cannelé, devenue au 15e siècle mevlevihane (local de l’ordre religieux des derviches tourneurs), lui fait de la concurrence avec sa façade encore plus blanche. Sous sa toiture élégante le ministère de la culture a installé une galerie d’art.





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