samedi 26 décembre 2009

Iznik à Paris



Les céramiques d'Iznik sont à l'honneur cet hiver 2009-2010 et participent aux décors somptueux des vitrines Hermès du 24, rue du Faubourg Saint Honoré...

La Saison de la Turquie en France a inspiré Leïla Menchari. Les 9 vitrines du luxueux magasin parisien sont autant de cartes postales et souvenirs de voyages... Rêve et magie de Noël!
Le thème de cette saison est un clin d’œil aux décors ottomans avec la participation de la Fondation d'Iznik, qui s’emploie depuis 1993 à faire connaître les célèbres céramiques dans le monde entier par une production respectant la technologie utilisée à Iznik au 16e siècle. Quelques uns de ces panneaux, de facture contemporaine, sont arrivés jusqu'à Paris !




jeudi 17 décembre 2009

"Ebru, Reflets de la Diversité Culturelle en Turquie" - Attila Durak



Un beau livre à offrir...


Attila Durak nous entraine dans un voyage photographique et nous fait découvrir l’éclat du foisonnement et la portée sociologique de l'extraordinaire diversité des peuples de Turquie, pays de cultures mêlées et métissées...
Des écrivains et artistes turcs y ont ajouté des témoignages précieux sur les échanges d'influences culturelles, économiques et religieuses.
"Ebru", désigne une technique picturale par laquelle le papier s’imbibe de couleurs et d’eau selon des combinaisons créatives infinies. Une bien belle image pour évoquer la diversité culturelle de la Turquie.
...Ou une expo à visiter
Le travail d'Attila Durak a fait l'objet de nombreuses expositions.
Les prochaines se dérouleront:
du 15 janvier au 21 février 2010 à Metz (à l'Arsenal) et du 1er mars au 31 mai 2010 à la Bibliothèque Municipale de Lyon Part-Dieu.

dimanche 13 décembre 2009

J'attends vos commentaires!

Si vous appréciez les textes de ce blog, laissez-y une trace de votre passage!
Depuis quelques temps, vous ne pouviez plus envoyer de commentaires et vous m'avez signalé vos tentatives infructueuses.
Avant c'était simple... vous mettiez votre prénom ou pseudo et votre adresse e-mail (qui n'était pas visible) et c'est tout.
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé! Un menu déroulant est apparu et en a rebuté plus d'un... Il est toujours là mais en allant "bidouiller" des trucs dans les parametres, j'ai réussi à le rendre un peu plus accessible.
Normalement c'est de nouveau possible!
Donc voilà la marche à suivre:
Cliquez sur « commentaires » en bas de l’article.
Ecrivez dans le cadre vos remarques , vos messages d’encouragement, les idées et réflexions que vous inspire mon texte…
Jusque là tout va bien !
En face de « commentaire » dans le menu déroulant (sélectionner le profil) choisissez «Nom/URL». Dans la case adéquate écrivez votre prénom ou pseudo.
Et pour URL, si vous avez un blog vous y mettez l’URL de votre blog, si vous n’en avez pas vous mettez l’URL de la page où vous vous trouvez c'est-à-dire ce qui apparaît en haut : http://kapatita.blogspot.com/2009... etc.... en faisant un copier/coller.
Ensuite cliquez sur « continuer » puis « publier un commentaire »
Quelquefois (pas toujours) après « continuer » vous devrez remplir une case de vérificateur de mot. Il suffit de réécrire les lettres que vous voyez avant de cliquer sur « publier un commentaire ».
Vous pouvez aussi choisir « anonyme » dans le fameux menu déroulant évoqué plus haut et écrire votre nom à la fin de votre message… Avec cette méthode, pas de case URL à remplir... Mais je vous l'accorde, ce mot n'est pas très attirant et ne correspond pas aux messages de sympathie et d'intérêt que vous souhaitez me transmettre... et que j'attends avec impatience!
A bientôt!


mercredi 9 décembre 2009

Taksim Cumhuriyet Sanat Galerisi, place Taksim

Le vernissage d’une nouvelle exposition qui se poursuivra jusqu’au 31 décembre 2009, a eu lieu le samedi 5 décembre. Les exposants sont membres de l’İFSAK (İstanbul Fotoğraf ve Sinema Amatörleri Derneği) qui célèbre à cette occasion ses 50 ans d’existence. De nombreux photographes turcs y présentent leurs meilleurs clichés sur le thème de la trace « İz » …. La trace du temps qui passe, de l’eau, des pas, des véhicules, de l’ombre, des gestes, du savoir-faire…
Dommage que les médias ne relayent pas plus cette information.



Le lieu de l’exposition ?
Taksim Cumhuriyet Sanat Galerisi. Vous connaissez ?
A l’angle de la place et de la rue İstiklal, se trouve le réservoir historique ottoman datant de 1732, construit pendant le règne du Sultan Mahmut I, et désaffecté depuis longtemps. Il a été restauré pour rouvrir ses portes en décembre 2008 au rythme des expositions qui s’y déroulent.
Une occasion de voir l’intérieur de cette construction tout en longueur qui alignait autrefois ses 24 bassins remplis d’eau et les distribuait aux habitants de Pera et de Beyoğlu, et qui est devenue aujourd’hui une galerie d’art de 24 salles où l’on déambule en franchissant autant de passage voutés.


Constatant un attroupement devant la bâtisse, samedi dernier, la curiosité m’a poussée à y entrer encore une fois.


Si comme moi, vous vous êtes longtemps demandé ce qui se cachait derrière ces murs, à quoi ressemblait ce fameux réservoir et distributeur d’eau ottoman qui a laissé son nom à la place, c’est le moment de lui rendre visite... de découvrir une autre trace du passé !


N’oubliez pas de regarder, plus attentivement que d’habitude, la construction octogonale de la même époque et qui fait partie de l’ensemble, le maksem équipé d‘un mécanisme régulant la distribution de l’eau. Devant sa façade, levez la tête : l’architecte a pensé aux petits oiseaux et leur a construit deux résidences ! J’ai plaisir à imaginer qu’un autre mécanisme intérieur amenait de l’eau pour qu’ils puissent s’y désaltérer !


samedi 5 décembre 2009

Chapeaux feutrés à Sultanahmet

En déambulant dans les petites rues du quartier de Sultanahmet, on peut se perdre en cherchant une adresse que l’on ne trouvera peut être jamais... Et tomber en arrêt devant une vitrine étonnante…
De quoi égayer le trimestre hivernal qui ne va pas tarder maintenant à pointer son nez...


Près de 80 % de la chaleur du corps sort par le sommet du crâne. Se couvrir la tête d'un couvre-chef, c'est tout simplement réduire la déperdition de chaleur du corps tout entier. On dit qu'un porteur de chapeau aura besoin de moins grosses chaussettes pour garder ses pieds au chaud en hiver! Et quand il est en feutre… il est aussi imperméable !

Le feutre, « Keçe », est une étoffe non tissée obtenue par une technique de compression de fibres animales comme la laine de mouton ou les poils de lapin de chèvre ou de chameau. Pour obtenir cet enchevêtrement, les fibres sont soumises à l'action combinée de la chaleur humide et du mouvement.
La technique de « tepme keçecilik » (fabrication par piétinement) est l’une des plus anciennes. Elle fut utilisée par les Ouïgours et amenée d’Asie Centrale en Anatolie par les Turcs. La yourte mongole des peuples nomades était recouverte de cette étoffe qui constituait un isolant efficace contre le froid et la neige. La fabrication du feutre fut probablement une découverte accidentelle. Elle remonte à quatre millénaires : des pièces de vêtement complètes ont été retrouvées en Sibérie, préservées dans la glace, à l’intérieur des tombes.

Revêtements de sol, tapis décoratifs ou tapis de prière, coussins, revêtements de selles, tentes, mais aussi des vêtements comme les capes de bergers, bottes, chaussettes, chaussons tout doux, tout chauds… Le feutre est encore fabriqué dans certaines villes comme Afyon, Şanlıurfa, Konya, Balikesir, Izmir, Kars et Erzurum.

Le feutre peut être moulé. Il conserve sa forme en souplesse et se prête donc particulièrement bien à la fabrication des chapeaux. Ce procédé s’appelle « le dressage ». De plus, le feutre peut être coupé sans s’effilocher. On évite ainsi rabats et ourlets inconfortables.
On connaît l’importance et la valeur symbolique du couvre chef dans l’histoire vestimentaire turque.
Le port du fez de feutre grenat a été banni depuis l’avènement de la République. Ce qui n’empêche pas les turcs de nous en faire voir… de toutes les couleurs !


Texte et photos publiés dans le No 42 de "La Passerelle" -Janvier 2007

mercredi 2 décembre 2009

Le marché égyptien ou marché aux épices (Mısır Carşısı)

Lieu de passage où la foule descendant du grand bazar et de Tahtakale, s’engouffre et se laisse emporter par les senteurs enivrantes, les lumières éblouissantes et les couleurs chatoyantes, avant de rejoindre embarcadère, station de tramway ou arrêt de bus… Cette foule qui coule, tout comme la pluie transformant parfois l’allée centrale en ruisseau ou rivière, qui se cogne aux badauds arrêtés devant un étale comme l’eau butant sur des cailloux avant de contourner l’obstacle et continuer son chemin.
Lieu mythique de rencontre qui m’a fait choisir l’exil…
Lieu attachant puisqu’il a lié mes pas à celui qui allait devenir ma moitié, mon compagnon de route...

Dans l’épaisseur de ses murs et sous ses voûtes le temps s’écoule encore au ralenti… dans un brouhaha bien oriental. Ne croyez pas ceux qui affirment que le lieu n’est plus fréquenté que par des touristes hélés par des vendeurs racoleurs. Deux mondes parallèles s’y côtoient et il serait dommage de réduire l’image.
Oui, c’est vrai que beaucoup ont sacrifié leur authenticité à l’attrait purement mercantile et en profitent pour arnaquer les clients de passage. Il faut quand même dire à leur décharge que les loyers sont exorbitants et qu’il faut bien vivre ! (Une des raisons de la disparition de nombreuses enseignes d’épices depuis 30 ans.)
Mais c’est encore aussi une caverne d’Ali baba où les initiés viennent chercher l’aromate, la plante médicinale qu’ils ne trouveront pas ailleurs, où les habitués s’attardent longuement pour bavarder avec un marchand devenu avec le temps un confident, un conseiller discret…
Laissons de côté toutes les boutiques de souvenirs, les bijouteries et autres vendeurs de babioles et revenons aux origines quand les commerçants du lieu n’étaient qu’épiciers et apothicaires.


Pendant l’époque byzantine, Génois et Vénitiens, maitres du commerce, vendaient ici les épices rares glanées sur la route de la soie. Vers 1660, plusieurs édifices furent ajoutés à la construction de la nouvelle mosquée (Yeni Valide Cami) dont une fontaine-sébil, Hatice Turhan Valide Sultan çeşmesi (voir: http://kapatita.blogspot.com/2009/02/les-sebil-distanbul-fontaines-de.html ) qui existe encore et un marché couvert à coupoles, en forme de L qui s’appelait alors le marché de la Sultane mère, et qu’on nomma par la suite marché égyptien en référence aux fonds qui avaient permis de le construire (les impôts collectés au Caire). Il fut longtemps exclusivement réservé aux denrées alimentaires.
L’incendie de 1940 imposa une suspension totale des activités commerciales pendant 3 ans et une grande restauration fut effectuée en 1955. C’est à partir de ce moment que les commerces se diversifièrent mais l’aspect des boutiques d’épices resta inchangé jusque dans les années 70. Le commerçant servait les clients derrière un comptoir barrant l’accès, la boutique elle-même n’étant qu’une sorte d’entrepôt.

C’est ainsi que l’un d’entre eux, exilé de sa Crète natale y officiait dans les années 1920, et initia son fils, Cevat Güçlü (à droite sur la photo), aux secrets des plantes. Ce dernier partagea ses connaissances botaniques avec des clients curieux et apprit à sélectionner, pour leur qualité, des produits aromatiques du monde entier. Sa fille, Ayfer Kaur, donna son nom à la marque en 1960 et les deux petits-fils de Cevat Bey perpétuent aujourd’hui la tradition. Ils s’emploient depuis plusieurs décennies à développer l’entreprise familiale. Quatre générations se sont donc succédé au No 7 et une cinquième s’apprête à prendre la relève.


Aujourd’hui, presque toutes les boutiques sont largement ouvertes. Pour trouver ce que l’on cherche ou découvrir des produits inconnus il est même conseillé de franchir les étales de loukoums accrocheurs. Tout le monde en vend… Ce n’est donc souvent que dans les arrière-boutiques qu’apparaissent les différences.
Des spécialistes de fruits secs ou d’épices, il y en a encore une douzaine sur les 86 magasins que renferme le bazar.

C’est là que vous trouverez les meilleurs produits, racines, bulbes, graines, baies, fruits, fleurs, feuilles, poudres ou essences pour confectionner des pâtisseries et des plats savoureux :
Des fruits secs classiques, raisins, abricots, figues, dattes, amandes, noisettes, pignons de pins, pistaches… à l’exotique pulpe de tamarin (demir hindi), indispensable pour la confection des chutneys et boissons acidulées… en passant par le petit dernier à la mode en ce moment : l’airelle rouge ou canneberge dont les vendeurs n’ont retenu que le nom anglais : cranberry (en turc : yaban mersini)
Des épices parfumées aux noms évocateurs, bien connus (poivres, safrans, piments, gingembre, cumin, clou de girofle, cannelle…) et d’autres moins (macis, cubèbe, cardamome, badiane…)

Et aussi des plantes aromatiques (thym, menthe, sauge, estragon…), des tisanes (tilleul, verveine, mauve ou aigremoine…) qui ont toutes des propriétés particulières et que nous utilisons le plus souvent sans les connaître, par habitude… et d’autres que nous n’utilisons pas par ignorance.
Une mise en garde cependant… Ne demandez pas au marchand de s’improviser médecin, il n’y est pas autorisé. Ne vous prenez pas non plus pour des apprentis sorciers. L’utilisation des plantes n’est généralement pas anodine… Mais tout un chacun a ses petites recettes…


Vous découvrirez aussi que les guirlandes de légumes séchés, aubergines, courgettes, poivrons, combos et autres... n’ont pas une fonction décorative mais que leur utilisation est très appréciée dans la cuisine turque.
Et si vous cherchez les introuvables… sucre candi à la ficelle pour vos liqueurs… sel marin au naturel pour votre moulin ou pour faire cuire une viande en croute… ne désespérez plus !




Enfin, puisque l’on évoque les spécialités culinaires, impossible de faire l’impasse sur le célèbre restaurant Pandeli, situé au 1er étage du bazar égyptien, à gauche après l’entrée face au pont de Galata et auquel on accède par un escalier aux marches usées par les visiteurs. On dit qu’il profite abusivement aujourd’hui d’une réputation d’excellence acquise il y a près de 100 ans. Ce n’est sans doute pas totalement faux mais le décor désuet et l’ambiance feutrée exercent encore leur charme et lui font mériter l’indulgence que certains veulent bien encore lui accorder.




Cette petite visite guidée est aussi l’occasion d’informer que depuis le printemps 2009, le marché égyptien ouvre ses portes également le dimanche.
A titre expérimental dans un premier temps, la décision vient d’être reconduite et semble avoir été adoptée de façon durable. Le marché est donc ouvert tous les jours de la semaine de 9h à 19h sauf pour les fêtes officielles.

lundi 30 novembre 2009

Escapade à Edirne

Revoir la Selimiye, c’était au projet depuis quelques temps…
Les jours fériés du Bayram nous en ont donné l’occasion.
Edirne est à environ 2h d’Istanbul par l’autoroute. L’aller-retour dans la journée est donc possible pour apprécier le chef d’œuvre de Koca Mimar.
Sinan, Le Grand Architecte, a vécu pendant la période qui a constitué l'âge d'or ottoman. Né le 15 avril 1489 à Kayseri et mort le 17 juillet 1588 à Istanbul, il a réalisé, durant sa longue vie, des travaux en tant que premier architecte sous le règne de trois souverains: Soliman Ier le Magnifique, Selim II et Murad III.
Son rôle fut considérable dans la conception et la mise en œuvre de nombreux chefs-d’œuvre architecturaux symbolisant la puissance de l'Empire.
Rarement satisfait de ses réalisations, il chercha toute sa vie la perfection. Mais lui-même considérait la réalisation de la Mosquée Selimiye comme un travail de maître.

Le brouillard qui enveloppe Edirne à notre arrivée dans la ville est tel qu’on ne voit pas les 4 minarets de la mosquée qui fut édifiée de 1566 à 1574 pour le Sultan Selim II… il va falloir attendre pour découvrir leur élégance… et leurs 70m et quelques… qui s’élancent vers le ciel.
...

L’intérieur ne manque pas d’attrait de toute façon… Grandiose, magnifique, tous les superlatifs viennent à l’esprit pour qualifier la grande coupole d’un diamètre de plus de 31m, l’impression d’espace, de clarté que les huit piliers qui la soutiennent, n’arrivent pas à limiter… les dimensions de Sainte-Sophie sont dépassées.

La lumière pénètre à flot par des centaines d’ouvertures aux vitraux incolores aux niveaux supérieurs, colorés pour ceux qui se trouvent au niveau inférieur.

Les éléments décoratifs soulignent sans alourdir l’espace…

La dentelle de pierre du minbar est remarquable


























Les panneaux de céramique d’Iznik admirables décorent les arcades…


Appliqué sur l’un des écoinçons, un superbe « arbre de vie » attire l’attention, sur l'autre, ce sont des motifs rumi-hatayi.


Le brouillard s’obstinant à nous boucher la vue, nous nous dirigeons vers la mosquée aux trois balcons, Uç şerefli camii, construite en 1447 sous le règne du sultan Murat II.
Elle prend son nom des 3 balcons du plus haut de ses 4 minarets tous différents, dont l’un est torsadé. Trois escaliers différents mènent à chacun des balcons. (Une idée reprise par Sinan dans la construction des minarets de la Selimiye).
C’est la première mosquée ottomane coiffée d’une coupole centrale. Ce qui deviendra une caractéristique de la période classique. La salle de prière est de forme rectangulaire prononcée et remarquable.
Le nom de l’architecte n’est pas connu mais des textes mentionnent qu’il serait originaire de Konya et qu’il aurait été paralysé des mains et des pieds.












































Le Caravansérail construit en 1554 par Mimar Sinan, à la demande de Rüstem Pacha, puissant vizir de Soliman le Magnifique a été restauré en 1972 pour devenir un hôtel.
Il y a 39 chambres au premier étage, et 41 chambres au deuxième étage.



Aux alentours du bazar d’Edirne, datant du XVe siècle, dont les portes étaient closes pendant ces jours fériés, de nombreux marchands ont installé à même le sol, leurs corbeilles de savons colorés.



















Nous avons erré longtemps dans les rues à la recherche d’autre chose que la spécialité culinaire locale : le foie frit avec accompagnement de tomates et oignons. Difficile de faire accepter ici que vous n’appréciez pas vraiment ce met de choix…
Apres avoir enfin déniché un köfeci nous avons gouté au helva delicieux d’un fabricant à l’ancienne mode : "Hesatlar helva" qui vend sa production dans la rue piétonne d’Edirne.
























Il est temps de découvrir enfin la silhouette de la mosquée de Selim - puisque la brume a enfin consenti à ne plus nous cacher ses quatre minarets à 3 balcons (Şerefe) installés sur les quatre côtés de la plateforme carrée et qui s’élancent maintenant vers le ciel bleu - et s’émerveiller encore du génie de Mimar Sinan qui a su intégrer, assimiler les influences byzantines, iraniennes et qui a eu le talent d'interpréter l'héritage reçu de l'Anatolie pour en faire une synthèse d’éléments architecturaux typiquement ottomans, en fixer les règles et la structure de l'époque classique avec ses proportions et ses ornements caractéristiques....





La visite du complexe religieux de Beyazıt II construit en 1484-85, avec le Musée de l'Histoire de la Psychiatrie sera pour une autre fois. Les méthodes de soins appliquées à cette époque méritent une attention toute particulière.
http://www.kultur.gov.tr/FR/Genel/BelgeGoster.aspx?4C64CBA40EAEACBD6407999D5EC50F89F973CA0C42468A31

Nous quittons Edirne sans avoir eu le temps de découvrir tous les vestiges de l’ancienne capitale ottomane (de 1367 à 1458). Nous reviendrons quand les jours seront plus longs…